31 mai 1940. Au large de Dunkerque, le torpilleur français Siroco coule en quelques minutes Touché par des torpilles et un bombardement allemands. 660 marins et soldats français morts

 31 mai 1940. Au large de Dunkerque, le torpilleur français Siroco coule en quelques minutes

Touché par des torpilles et un bombardement allemands. 660 marins et soldats français morts

 

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Le nom du torpilleur Siroco, de la classe Bourrasque, était inscrit sur la proue arrière du navire, avec un seul "c". C'est ce nom de baptême, avec cette orthographe, qui figurait sur le bonnet des marins du navire. De nombreux actes de décès ou de transcriptions de décès portent "Sirocco" par erreur. © Collection et colorisation Manuel Rispal.

Lors de l'opération Dynamo, qui visait notamment à évacuer le maximum de militaires français et anglais massés à Dunkerque et aux alentours vers l'Angleterre, le torpilleur français Siroco a embarqué, en plus de son équipage, des centaines de soldats de différentes unités. 

Malgré les quatre-vingt-cinq ans qui nous séparent de ce drame, tant pour la marine et l'armée françaises que pour les familles de marins et de soldats, malgré les ouvrages et publications qui l'ont relaté, nous avons été intrigué par les nombreuses erreurs ou omissions qui ne permettent pas aux familles, encore aujourd'hui, de faire le deuil, d'avoir des certitudes que le parent disparu était bien sur le Siroco, ou tout simplement de découvrir qu'il y était à bord avant de périr noyé dans le navire ou hors du navire.

Depuis plusieurs mois, nous nous employons à essayer d'identifier les 660 victimes. La tâche est ardue car tous les actes de naissance, de mariage, de décès ne sont pas accessibles en ligne. Quand ils le sont, ils sont généralement issus des registres du greffe du tribunal, dont la rédaction (mentions en marge) diffère bien souvent de celle des registres de la commune.

L'autre difficulté réside dans le fait que les actes de décès des marins et des soldats disparus ont été dressés par deux canaux : jugement déclaratif du décès par un tribunal civil (principalement dans les années 1942-1960) ou acte de décès dressé par un officier d'état civil du ministère (ou de secrétariat d'Etat) aux Anciens combattants et Victimes de guerre (ACVG). Ces derniers avaient une meilleure connaissance globale du drame et des unités dans lesquelles les soldats étaient engagés et ils pouvaient déclarer le soldat "Mort pour la France".

Pour compliquer le tout, l'acte de décès est transmis pour transcription à la commune du dernier domicile connu. Prenons le cas d'un soldat de milieu rural, né dans la commune où il vit avec ses parents, cultivateurs, dans une ferme du Massif central. L'acte de décès devrait en principe être transmis à cette commune. Et il est souvent transcrit, en 1946-1947. Le nom du soldat figure généralement sur le monument aux morts de la commune.

Mais beaucoup de ces soldats se sont mariés, ont trouvé du travail hors de la commune, résidaient ailleurs quand ils ont été mobilisés ou remobilisés, en 1939 ou 1940. Il faut alors trouver ce lieu, par différents recoupements qui compliquent la tâche. Cette dernière n'est pas insurmontable. Sur les 660 victimes, il nous en restait quatre-vingt-dix à identifier le 31 mai 2025, moins de cinquante le 4 septembre 2025, trente-cinq le 7 décembre 2025.

Dès que l'enquête et la rédaction seront les plus abouties possible, nous la publierons et l'éditerons.

Et nous pourrons ainsi rendre hommage :

aux marins du torpilleur Siroco ;

aux centaines d'artilleurs majoritairement du Massif central (mais aussi de toute la France) ; 

aux dix militaires du 92e régiment d'infanterie chargés de la garde du drapeau, et qui ont péri avec l'emblématique drapeau qui a été remplacé par un, offert au régiment, par le général de Gaulle, au printemps 1945, régiment qu'a commandé, à la Libération, notre ami Stéphane Luc-Belmont ;

aux soldats du génie ;

aux télégraphistes militaires ; 

aux soldats du train ; 

aux soldats isolés de leur régiment qui ont embarqué sur le navire.

Le 30 mai, jour où ils ont embarqué, il régnait un relatif chaos lié à la pression allemande par terre, mer et air. Mais l'armée française a organisé l'embarquement par régiment, dans une logique qui nous facilite grandement la tâche. Par exemple, s'il manque des précisions sur un artilleur du 16e RAD (régiment d'artillerie divisionnaire) déclaré mort le 30 mai 1940, nous creusons cette piste en sachant qu'il ne pouvait se trouver victime du naufrage du torpilleur Bourrasque, qui a sombré le 30 mai, car aucun artilleur de ce régiment n'y avait embarqué. Le Siroco ayant coulé entre 1 heure et 2 heures du matin, le 31 mai, la date déclarée du décès le 30 mai est erronée et constitue une des nombreuses anomalies résultant de la méconnaissance du drame dans sa globalité par le rédacteur de l’acte de décès.

D'autres dates mentionnées de décès ajoutent à la confusion : la date de découverte du corps rejeté par la mer (plusieurs jours ou plusieurs semaines après le naufrage, en France, en Belgique ou aux Pays-Bas) est donnée à la place de la date du naufrage. Ou encore : l'officier d'état civil mentionne comme date de décès celle du jugement déclaratif de décès ou de l'acte de décès dressé par l'officier d'état civil du ministère des ACVG (souvent plusieurs années après la date réelle du décès du soldat).

Nous remercions tout particulièrement les personnes qui nous apportent une aide précieuse (membres des familles ou amis des victimes ou des survivants), les personnels des services de l'état civil ou des archives municipales des communes concernées par les actes (des lieux de naissance, de mariage et de dernier domicile connu), les personnels des Archives départementales des départements concernés qui ont numérisé, référencé et mis en ligne des millions voire des milliards de documents. Ils nous permettent d'affiner notre travail. Depuis ce drame, le nombre d'ayants droits, d'auteurs d'actes d'état civil, de transcripteurs et d'agents de numérisation se compte par milliers. 

Dans notre livre, nous donnerons des indications pour faire en sorte que les ayants droit puissent obtenir, par des voies respectueuses du droit, que les actes d'état civil erronés puissent être corrigés, ne serait-ce que faire changer le nom "Sirocco" (bateau fantôme car aucun torpilleur n'a porté ce nom de baptême) par "torpilleur Siroco", Siroco étant le véritable nom de ce bâtiment de la marine nationale, torpillé et coulé, le 31 mai 1940, en mer, au large des côtes françaises, non loin des côtes belges et anglaises, avec à son bord 660 marins et soldats Morts pour la France, et dont tous, sans exception, doivent avoir cette mention Mort pour la France, ce qui n'est pas le cas actuellement. 

© Manuel Rispal. Mis en ligne le 9 décembre 2025.

 

Samedi 9 novembre 2024. – Boisset (Cantal). – « Justes parmi les nations issus du Cantal... » Conférence de Manuel Rispal, à la salle polyvalente, à 15 heures

 Conférence à Boisset (Cantal). – « Justes parmi les nations issus du Cantal, Résistances civile et militaire en Châtaigneraie cantalienne », par Manuel Rispal, historien de terrain. Samedi 9 novembre 2024, à 15 heures.

 


Samedi 9 novembre 2024, Manuel Rispal, historien de terrain, donnera une conférence à la salle polyvalente de Boisset, à 15 heures, sur le thème des « Justes parmi les nations issus du Cantal et des Résistances civile et militaire en Châtaigneraie cantalienne. » 

Le conférencier est invité par l'association « Boisset Historique », en complément de l'exposition sur les Justes du Cantal réalisée par l'Office des Anciens combattants et victimes de guerre du Cantal.

Lors de cette conférence-projection, Manuel Rispal fera part d'une partie de ses recherches, durant vingt-cinq ans, sur différents aspects de la Résistance civile et militaire, le sauvetage des Juifs par des Juifs et par des Justes parmi les nations s'inscrivant dans ce combat. Par des exemples concrets, il montrera comment de simples citoyens ayant un regard humanitaire vis-à-vis de l'autre, de l'étranger, du pourchassé, ont eu une attitude noble et courageuse (malgré les discours de haine), à un moment crucial de la vie de ces personnes, en prenant des risques, et sans savoir qu'ils seraient remerciés ou non, un jour.

© Manuel Rispal. Mis en ligne le 15 octobre 2024.

30 ans du musée de la Résistance de Chamalières. Manuel Rispal a donné une conférence

Chamalières : 30 ans du musée de la Résistance 

Manuel Rispal a donné une conférence

samedi 5 octobre 2024
« Femmes et filles déportées depuis l'Auvergne »

 

L'équipe du musée de la Résistance a invité Manuel Rispal à donner une conférence, à l'occasion des 30 ans du musée de la Résistance de l'internement et de la Déportation de Chamalières (Puy-de-Dôme), le samedi 5 octobre 2024.


10 heures : Manuel Rispal, « Femmes et filles déportées issues de l'Auvergne ».

L'historien de terrain Manuel Rispal a évoqué les parcours de femmes, de filles (de bébés à jeunes femmes jusqu'à la majorité, alors à 21 ans) déportées par la barbarie nazie et leurs complices, en montrant le maximum de lieux d'internement avant ces déportations. Bien que ne pouvant traiter, en quarante minutes, chaque parcours de femme ou de fille déportée depuis l'Auvergne ou née en Auvergne et arrêtée et internée hors de l'Auvergne, le conférencier s'est attaché à montrer le concret de la chaîne industrielle mortifère organisée par les nazis, et aussi comment ces femmes se sont organisées pour résister, avant ou pendant leur déportation. Quand elles sont revenues de déportation, pour les plus chanceuses, l'histoire était déjà en partie écrite par les libérateurs de l'Auvergne. L'histoire de ces femmes mérite d'être davantage connue.

Une cinquantaine de personnes assistaient à cette conférence.


Musée de la Résistance de l'internement et de la Déportation

(musée de Clermont Auvergne Métropole)

7, place de Beaulieu

63400 Chamalières (Puy-de-Dôme)

Tél. 04 43 76 23 34

Mail : musee.resistance@clermontmetropole.eu

© Manuel Rispal. Mis en ligne le 1er octobre 2024. Modifié le 30 octobre 2024.

Samedi 21 septembre 2024. — Naucelles (Cantal). — Conférence de Manuel Rispal sur la libération d'Aurillac, du Cantal et de l'Auvergne

80e anniversaire de la Libération. Manuel Rispal a donné une conférence à Naucelles (Cantal), le 21 septembre 2024


La soprano Nathalie Nicaud et ses musiciens, lors des hymnes américain et français, chers au cœur de Joséphine Baker. (Photo Manuel Rispal).

Dans le cadre des "80 ans de la Libération", pour lequel elles ont obtenu le label, l’Union Nationale des Combattants du Cantal et l’association nationale des membres de l’ordre national du Mérite ont invité l'historien de terrain Manuel Rispal à donner une conférence, le samedi 21 septembre 2024, à Naucelles (Cantal, tout près d'Aurillac), à la salle culturelle. 

Cette conférence, dont le thème est "Libération d'Aurillac, du Cantal et de l'Auvergne", était inscrite dans le programme d'un après-midi de célébrations de la Libération dont vous trouverez le détail ci-dessous.

Manuel Rispal est intervenu devant un auditoire attentif, sur trois thèmes principaux : 

les lieux investis, à Aurillac, par les forces d'occupation et par la Milice ;

la situation et l'ambiance les 9, 10 et 11 août 1944, lorsque les forces d'occupation allemandes et la Milice ont quitté Aurillac ;

la fête de la Libération, le 3 septembre 1944, dans les rues d'Aurillac et au stade de rugby,

tout en situant la "libération" d'Aurillac dans la chronologie régionale, française et internationale, y compris les libérations de certains des camps de concentration et d'extermination.

Le public a également entendu les mots d'accueil du président des deux associations organisatrices, Jean-Pierre Laethem, maître de cérémonie, qui a donné la parole à des jeunes, lesquels ont lu des poèmes écrits par des internés politiques ou raciaux avant leur déportation.

Le général Georges Lebel avait précédemment évoqué les dates-clés de la Seconde Guerre mondiale, avec des points de repères liés à sa connaissance de témoins, montrant les différents aspects de ces "libérations" suivant que l'on ait été "vainqueur" d'août 1944 ou victime directe ou indirecte de la barbarie nazie.

L'ossature de cette célébration tournait autour de l'évocation de la chanteuse et résistante Joséphine Baker, merveilleusement évoquée et chantée par la soprano Nathalie Nicaud, qui a également interprété la Marseillaise et le Chant des partisans, tant dans la salle que lors de la cérémonie au monument aux morts de Naucelles. 

Après le dépôt d'une gerbe par Hervé Demai, secrétaire général de la préfecture du Cantal, sous-préfet d'Aurillac, et Jean-Pierre Laethem, président de l’Union Nationale des Combattants du Cantal et l’association départementale des membres de l’ordre national du Mérite, au monument aux morts de Naucelles. (Photo Manuel Rispal)



Encadrés par deux des porte-drapeaux, Christian Poulhès, maire de Naucelles, Hervé Demai, sous-préfet d'Aurillac, la soprano Nathalie Nicaud et le président Jean-Pïerre Laethem. (photo Manuel Rispal).

15 h 00. – Accueil.

15 h 30. – Propos introductifs.

15 h 45. – La Marseillaise, chantée par Nathalie Nicaud, soprano.

15 h 50. – Allocution : « Que représente la Libération pour le peuple français ? », par le général Georges Lebel.

16 h 10. – Joséphine Baker, interprétée par Nathalie Nicaud, soprano, accompagnée de trois musiciens : séquences musicales et narratives.

17 h 15. – Lecture de poèmes par des jeunes collégiens ou lycéens.

17 h 25. – Évocation de la libération d’Aurillac par Manuel Rispal, historien.

18 h 00. – Lecture d’un poème par un jeune lycéen.

18 h 05. – Intermède musical relatant la liesse populaire lors de la libération d’Aurillac.

18 h 20. – Interventions officielles.

18 h 35. – Cérémonie au monument aux morts de Naucelles.

19 h 00. – Apéritif républicain.


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© Texte et photos Manuel Rispal. Mis à jour le 26 septembre 2024.



Dimanche 1er septembre 2024. Colloque sur la Résistance à Saignes (Cantal)


 

Parcours résistants de Léon Pautard, de Robert Monier et de René Grégoire, par l'historien de terrain Manuel Rispal

Invité par Françoise Picot et le Groupe d’entraide généalogique cantalien (GEG15), dans le cadre du colloque sur la Résistance dans le Cantal, l'historien de terrain Manuel Rispal a donné une conférence, dimanche 1er septembre 2024, de 10 heures à 11 heures, au centre socio-culturel de Saignes (Cantal), sur des acteurs importants de cette Résistance.  

Il a évoqué notamment le parcours extraordinaire de Léon Pautard (1921-1955), natif de "la gare de Saignes" à Ydes, résistant et maquisard de l'Armée secrète devenu lieutenant FTPF. 

Il a donné des informations inédites sur René Grégoire (1906-1944), chef de l'Armée secrète du Cantal et par ailleurs directeur pour l'entreprise Borie du chantier de construction du barrage de Saint-Etienne-Cantalès, base d'appui de l'Armée secrète, et sur Robert Monier (1902-1944), responsable cantonal de Riom-ès-Montagnes pour l'Armée secrète, tous deux morts après le passage d'une colonne allemande, à Riom-ès-Montagnes, le 9 juillet 1944.

Activités de Manuel Rispal depuis janvier 2024.

Conférence par Manuel Rispal, donnée les 27 et 28 juillet 2024, sur les maquis, les combats du Mont-Mouchet et ceux de Chaméane, à Chaméane (Puy-de-Dôme). 

Table mémorielle sur le terrain de parachutage Tramon à Saint-Julien-aux-Bois (Corrèze), inaugurée le 14 juillet 2024. Co-création Manuel Rispal et Pierre Gire.

Exposition sur le terrain de parachutage Tramon à Saint-Julien-aux-Bois (Corrèze), qui a servi, de janvier 1943 au 14 juillet 1944. Inauguration le 14 juillet 2024. Création Manuel Rispal, avec conférence devant l'exposition, le 14 juillet 2024.

Exposition permanente dans la salle des turbines du barrrage EDF de Saint-Etienne-Cantalès. Plaque mémorielle des victimes et photos de la construction du barrage, de 1939 à 1946. Co-création Manuel Rispal et Office de tourisme de la Châtaigneraie cantalienne, qui organise les visites. Inauguration le 15 juin 2024.

Conférence par Manuel Rispal, le 4 mai 2024, sur le terrain de parachutage des Luzettes (limite Cantal-Lot), lors du colloque sur la Seconde Guerre mondiale, organisé par l'Office des Anciens combattants et victimes de guerre du Lot et la commune de Caniac-du-Causse, médaille de la Résistance avec rosette.

Conférences à Chaméane (Puy-de-Dôme), samedi 27 et dimanche 28 juillet 2024, par les historiens Christophe Grégoire et Manuel Rispal

 Conférences à Chaméane (Puy-de-Dôme), samedi 27 et dimanche 28 juillet 2024, par les historiens Christophe Grégoire et Manuel Rispal


Lors des journées commémoratives du 80e anniversaire des combats de Chaméane et dans sa région, l’association Le Vernet Loisirs a proposé deux conférences sur la Seconde Guerre mondiale qui ont été données, chacune deux fois, à Chaméane (Puy-de-Dôme, à 23 km à l’est d’Issoire).  

Samedi 27 juillet, 14 heures. – « L’organisation de l’armée allemande en Auvergne », par Christophe Grégoire, historien.

Samedi 27 juillet, 15 heures. – « Combattants FFI, du Mont-Mouchet à Chaméane, de mai à juillet 1944 », par Manuel Rispal, historien de terrain et éditeur (Éditions Authrefois).

Dimanche 28 juillet, 14 heures. – « L’organisation de l’armée allemande en Auvergne », par Christophe Grégoire, historien.

Dimanche 28 juillet, 15 heures. – « Combattants FFI, du Mont-Mouchet à Chaméane, de mai à juillet 1944 », par Manuel Rispal, historien de terrain et éditeur (Éditions Authrefois).

14 juillet 2024. La table mémorielle du terrain Tramon de Saint-Julien-aux-Bois créée

 

14 juillet 2024. La terrain Tramon de Saint-Julien-aux-Bois a une stèle et une table mémorielle



A côté de la stèle commémorative du terrain Tramon pour l'opération Cadillac du 14 juillet 1944, inaugurée le 14 juillet 2024, une table mémorielle permet aux visiteurs du site, place du Terrain-Tramon-1942-1944, à Saint-Julien-aux-Bois (Corrèze), au bord de la départementale 980, entre Pleaux (Cantal) et Saint-Privat (Corrèze), de connaître l'historique de ce terrain qui a été homologué fin 1942 et qui a servi à des parachutages de nuit, jusqu'aux parachutages de jour du 14 juillet 1944.



Le site de la place du Terrain-Tramon-1942-1944, sur la commune de Saint-Julien-aux-Bois (Corrèze, bord de la D 980), présente une stèle (en arrière-plan), un wagonnet pour évoquer le creusement de la galerie partant du barrage du Gour-Noir, base d'appui de la Résistance, et, au premier plan, une table mémorielle d'un mètre vingt de diamètre, resituant le rôle stratégique du terrain Tramon dans le contexte  de la Seconde Guerre mondiale.

© Manuel Rispal, 14 juillet 2024.



La table mémorielle de la place du Terrain-Tramon-1942-1944 de Saint-Julien-aux-Bois (Corrèze, en bord de la D980) comporte douze blocs de textes resituant, notamment, le contexte, l'importance du travail d'équipe (aviateurs, agents du BCRA, du COPA, de la SAP, codeuses et codeurs, maquis de protection, équipes de réception, de transport et de mise en sécurité des matériels parachutés). Quatre compagnons de la Libération (Kim Paul Schmidt, Maxime Gilbert Bugeac, Ellipse Eugène Déchelette et Frit B Gérard Hennebert), ainsi que des médaillés de la Résistance et un membre important des équipes de transport et de stockage (Kim 1, Claudine Anne-Marie Bauer, Joseph Condamine, Antoine Geoffroy dit Geoffroy-Dechaume, Louis Cueille et René Paul Molinier) sont mis à l'honneur. L'opération Cadillac du 14 juillet 1944 est évoquée pour les trois terrains locaux : DiggerMoustoulat à Monceaux-sur-Dordogne (Corrèze), Tramonpuy Quinsac à Saint-Julien-aux-Bois (Corrèze) et SerrurierLherm à Pleaux (Cantal).

Cet ensemble a été conçu par l'association Sintri Memori et par la mairie de Saint-Julien-aux-Bois.

© Manuel Rispal, 14 juillet 2024

© Manuel Rispal, textes et photos, mis en ligne le 18 juillet 2024.