Pourquoi La Libération désirée est un tome 2 ?

C'est le tome 2 des trois précédents livres


Dans La Libération désirée tome 2 Massif central, nous apportons des suites d'enquêtes des livres Billom 1941-1943, Tout un Monde au Mont-Mouchet et Chouette, Noisette et Luzettes tome 1.
Nous sommes historien de terrain et éditeur. Gardant la maîtrise de ce que nous publions, nous avons la chance d'avoir des contacts directs avec des acteurs de la Seconde Guerre mondiale et/ ou avec leurs ayants droit. Les séances de dédicaces, les salons du livre, les conférences, les appels téléphoniques, les contacts établis grâce aux informations (adresses, numéros de téléphones et adresses mail, listes de noms cités dans les livres) contenues sur notre site (resistance-auvergne.blogspot.fr), nous avons la chance de pouvoir compléter des enquêtes déjà parues dans un livre.
Prenons l'exemple de Karol Pajer. Cet antinazi slovaque s'est réfugié en France. A Vence (Alpes-Maritimes), il est recruté comme instituteur pour former des jeunes Juifs sortis des camps du Sud avec la procédure d'abandon d'enfants, dont la destinée aurait pu être une extermination à Auschwitz (Pologne). Karol Pajer était venu de Tchécoslovaquie avec une femme, recrutée comme monitrice à Vence, qui s'est ensuite réfugiée à Billom (Puy-de-Dôme) et que Karol Pajer a rejointe après être passé par la Creuse.
Son nom figure sur le monument aux morts de Billom, car ce combattant FFI est mort durant les combats du Mont-Mouchet (au pont du Crépoux, commune de Pinols, Haute-Loire).
Nous mentionnons son nom dans le livre Billom 1941-1943.
Puis dans le livre Tout un Monde au Mont-Mouchet, après les deux pages sur les combats du pont du Crépoux (11 juin 1944).
Une lectrice habitant Vence (Alpes-Maritimes) et rencontrée au Malzieu-Ville (Lozère), alertée par nous sur la spécificité du parcours de Karol Pajer, a entrepris, durant l'été 2015, un an après notre rencontre, de partir en Slovaquie à la recherches de Karol Pajer. Nous publions dans La Libération désirée tome 2 Massif central un condensé de son carnet de voyage, avec notamment la photo de l'hommage à Karol Pajer rendu sur le fronton de la mairie de sa commune de naissance, à Klenovec (Slovaquie), qui mentionne le texte de sa citation en français et en slovaque. Son histoire s'enchevêtre donc dans trois livres. Et il est fort possible que nous apportions des suites d'enquêtes dans nos prochains livres.
Le fait que le titre La Libération désirée tome 2 Massif central mentionne le Massif central, cette grande identité géographique qui n'a aucun prolongement administratif, a pu perturber ceux qui attendent que l'on parle de leur département, de leur canton, de leur commune, de leur hameau, de leur quartier, des gens qu'ils connaissent dans un périmètre restreint. Ayant été journaliste durant plus de vingt ans, nous connaissons parfaitement les règles de la loi de proximité. Malgré cela, nous estimons important de montrer que nombre de parcours de vrais résistants ne se réduisent pas à un territoire restreint. Ils ont dû bouger, se remettre en question, passer dans la clandestinité, prendre le maquis en cherchant la meilleure efficacité possible.
Prenons trois réfractaires au Service du travail obligatoire : le premier s'est caché dans une ferme. Son histoire se narrera sur un territoire restreint (une commune du même département, voire d'un autre département, chez un parent). Il est important de collecter ces petites histoires, même si elles ne sont pas les plus représentatives de ce que représente l'engagement résistant. C'est de la Résistance civile (refuser de travailler pour l'occupant).
Le deuxième réfractaire rejoint un maquis. Exemple Marcel Bourloton. D'Aurillac (Cantal), ce réfractaire au STO se met au vert au maquis dit d'Isserteaux (Puy-de-Dôme). Il côtoie des jeunes venant d'autres horizons. Lors d'une opération, il est tué en passant en camion à Lezoux (Puy-de-Dôme) où personne ne le connaissait, enterré par ses camarades, clandestinement, vers Isserteaux, puis inhumé dans une concession familiale au cimetière d'Aurillac, après la guerre. Sa tombe étant tombée en déshérence, nous avons illustré son histoire avec la photo du pin qui y a poussé (voir Billom 1941-1943). Grâce à de multiples gestes de solidarité et un contact établi au cours d'une séance de dédicaces à la librairie Point-Virgule à Aurillac (Cantal), nous avons eu accès à un fonds photographique qui nous a permis d'illustrer son parcours de vie sur trois pages parues dans La Libération désirée.
Le troisième réfractaire est Patrice Berméjo. Né à Cransac (Aveyron), il se met au vert dans un département limitrophe (le Lot). Lors d'une opération à Maurs (Cantal), il est fait prisonnier par des gendarmes de Maurs, interné aux maisons d'arrêt d'Aurillac et de Riom (Puy-de-Dôme), puis transféré au camp de transit de Compiègne (Oise), au camp de concentration de Dachau (Allemagne) et aux Kommandos d'Allach et de Kaufbeuren (Allemagne). Grâce au carnet qu'il a confectionné depuis Riom, et aux noms qu'il a notés et à ses dessins, nous pouvons suivre son itinéraire dans La Libération désirée tome 2 Massif central. Ceux qui ont vécu la Libération du territoire, fin août-début septembre 1944 dans le Massif central n'ont pas eu le même regard que les déportés ou les prisonniers de guerre libérés au printemps 1945.



Bienvenue sur le site des Editions Authrefois

Bonjour, hello, bom dia, hola, buongiorno, guten Tag, buenos días, goedendag, dzień dobry, dobar dan, bon jorn, bonjorn, 

Les Editions Authrefois sont spécialisées dans la publication de recherches historiques, principalement sur la Seconde Guerre mondiale. Les actions se passent essentiellement dans le Massif central de la France (Puy-de-Dôme, Cantal, Haute-Loire, Allier, Lot, Aveyron, Lozère, Corrèze, Creuse, Loire, Nièvre, etc). Mais nous nous attachons surtout à suivre les itinéraires des acteurs (résistants, réfugiés, déportés, Juifs, Tsiganes, Justes parmi les nations), quitte à déborder du cadre Massif central. 
Une grande partie des textes provient de témoignages enregistrés ou écrits, de reconstitutions à partir de visites sur le terrain, et de recoupement avec des documents. La marque de fabrique des Editions Authrefois repose sur une iconographie originale composée à partir d'images d'archives provenant de fonds personnels ou familiaux des acteurs et/ou de leurs ayants droit, de photographies réalisées sur le terrain des actions ou des scènes, et d'infographies de reconstitutions, de plans de situation, de datations ou de chronologie.
En consultant les onglets de titres, vous pouvez avoir un aperçu du visuel de quelques pages. Tous nos titres sont, jusqu'à présent, en format A4 et en quadri.
Pour certains titres, vous pouvez consulter l'index des noms cités.
Si vous souhaitez commander un ou plusieurs des titres des Editions Authrefois, vous pouvez consulter la liste des points de vente ou passer commande à l'aide du bon valable pour tous les titres.
Bonne visite sur le site des Editions Authrefois.

© Manuel Rispal. Mis en ligne le 30 août 2017.

Conférence sur les burons durant la Seconde Guerre mondiale

26 juillet 2018, à Saint-Cernin (Cantal, Auvergne-Rhône-Alpes, France, Europe)

Invité par l'association de sauvegarde des burons du Cantal
Nous avons donné une conférence sur les burons 
durant la Seconde Guerre mondiale



Contacté par Marcel Besombes, président de l'association pour la sauvegarde des burons du Cantal, nous avons donné, jeudi 28 juillet 2018, une conférence sur les burons durant la Seconde Guerre mondiale, à l'issue de l'assemblée générale de l'association. Plus de 80 personnes y ont assisté, réunies dans la salle polyvalente de Saint-Cernin, dont l'installation pour la projection est remarquable.
Nous remercions les responsables de l'association pour leur invitation et leur accueil, et les membres pour leur attention.

 Beaucoup de passionnés par l'histoire des burons et par leur sauvegarde. © Manuel Rispal


Le président Marcel Besombes.

Une partie du parcours d'Alfred Coutarel (Bartho), replié sur le buron du Lissard (ou des Grands Champs, commune de Laveissière, Cantal, Auvergne) et sur d'autres burons, durant l'automne-hiver 1943-1944), se trouve dans notre livre La Libération désirée tome 2 Massif central, page 25, au sein de l'enquête "Le geste noble d'Olivier de Framond", de Marvejols (Lozère), des pages 18 à 29.



© Manuel Rispal

© Manuel Rispal. Mis en ligne le 29 juillet 2018.

Décès de Michel de Bourbon-Parme

Parachuté sur les Luzettes le 9 juin 1944

Le prince Michel de Bourbon-Parme 

est décédé samedi 7 juillet 2018

Né le 4 mars 1926 à Paris, le prince Michel de Bourbon-Parme a été parachuté à 18 ans sur le terrain des Luzettes, dans la nuit du 8 au 9 juin 1944, avec le major Thomas Macpherson, faisant partie de l'équipe interalliée Jedburgh de la mission Quinine. Le terrain des Luzettes, répertorié par le BCRA comme étant le terrain Chenier, est situé à cheval entre les communes de Sousceyrac (Lot) et de Saint-Saury (Cantal).
Le prince Michel de Bourbon-Parme est décédé à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 7 juillet 2018.
Il figurait sur la photo de famille du mariage, le 20 novembre 1947, du prince Philip et de la reine Elizabeth II d'Angleterre, à laquelle il était apparenté.
Vous pouvez retrouver l'histoire de ce parachutage dans Chouette, Noisette et Luzettes, paru en 2014 aux Editions Authrefois.
© Manuel Rispal. Mis en ligne le 11 juillet 2018.

18 janvier 2007-1er juillet 2018- Simone Veil au Panthéon

18 janvier 2007 - Panthéon - Hommage solennel aux Justes de France

Simone Veil est alors descendue dans la crypte où elle repose désormais




Le 18 janvier 2007, invité par le Mémorial de la Shoah et par le Comité français pour Yad Vashem, envoyé spécial pour le journal La Montagne et accrédité pour cette cérémonie par l'Elysée, nous avons été témoin d'une scène annonciatrice de l'entrée au Panthéon, le dimanche 1er juillet 2018, de Simone et Antoine Veil, dans le caveau où se trouve l'inscription en hommage aux Justes de France.
En effet, ce jour-là, après son discours, le président de la République, Jacques Chirac, convie Simone Veil à l'accompagner dans cette crypte. Quatre jeunes adolescents — deux filles et deux garçons — rejoignent ensuite le président Jacques Chirac et Simone Veil devant l'inscription en lettres d'or.
La scène est filmée et retransmise sur des grands écrans que pouvaient voir les invités — le gouvernement Villepin en tête — assis autour du grand cercle des photos de Justes parmi les nations, cercle situé sous le grand dôme du Panthéon. 
La mise en scène avait été confiée à la cinéaste Agnès Varda, qui nous avait contacté car elle était une amie d'Ernest Nives, rescapé du camp nazi de Blechhammer, arrêté à Lespardellières de Saint-Etienne-des-Champs (Puy-de-Dôme), et dont nous avions co-organisé avec l'Onac du Puy-de-Dôme la venue depuis New York à Herment (Puy-de-Dôme) pour l'inauguration d'une stèle en hommage aux Juifs arrêtés dans ce secteur, en janvier 2003. Les écrans avaient auparavant projeté une évocation de la Résistance civile et militaire des Justes, mise en scène par Agnès Varda.
Comme journaliste de la presse écrite, nous aurions dû nous retrouver assis derrière la travée "du gouvernement", sans pouvoir bouger. Mais nous enregistrons en vidéo et en son et nous désirons rester debout pour profiter de ce moment exceptionnel. Peu avant que ne commence la cérémonie, nous interviewons Philippe Labro, dont les parents ont été déclarés Justes parmi les nations pour leur action à Montauban (Tarn-et-Garonne). 
Nous avons retrouvé avec plaisir Robert Mizrahi, assis tout près. Celui-ci a été le représentant du Comité français pour Yad Vashem pour la région de Marseille et aussi pour le Cantal, car lui et son frère ont été sauvés dans ce département, à Aurillac, par deux familles de Justes, Philippe et Yvonne Tête pour Robert, et Antoine et Henriette Laybros pour son frère Edmond Haïm.
Ce jour-là, les invités ont reçu un exemplaire du livre Les Justes de France, édité par le Mémorial de la Shoah et la Fondation pour la mémoire de la Shoah, dont Simone Veil était la présidente et qui en a signé la préface. Le livre était offert par la fondation. Nous y avons modestement participé en fournissant des photos de Justes parmi les nations.
© Texte et photos Manuel Rispal. Mis en ligne le 1er juillet 2018.